Monuments et Patrimoine

Port-Louis, « Ville où il fait bon vivre », « Petite cité de caractère » et « Cité maritime »

Un patrimoine exceptionnel avec 32 monuments classés, inscrits ou répertoriés au titre des Monuments Historiques.

Monuments
et
patrimoine

Patrimoine maritime et littoral – Réhabilitation du bâti et médiations innovantes

La région Bretagne met à l’honneur la thématique du patrimoine maritime et littoral. Ci-dessous une vidéo de 3 minutes pour une exploration du patrimoine maritime breton.

La Citadelle

La citadelle de Port-Louis, édifiée à partir de 1591 sous la conduite de Cristobal de Rojas est située sur une pointe rocheuse à l’entrée de la rade de Lorient. Maintes fois remaniée pour aboutir à l’actuel plan rectangulaire bastionné aux angles et aux côtés, la Citadelle abrite aujourd’hui le musée de la Compagnie des Indes et le musée national de la Marine.

L’enceinte Urbaine (les remparts)

  • 1616 – Louis XIII décide de faire de BLAVET une ville royale. Elle s’appellera PORT-LOUIS
    (1618) et sera fortifiée.
  • 1649 – 1653 – Le Duc de la MEILLERAYE fait construire le mur d’enceinte.
  • 1840 – 1843 – Approfondissement des fossés du front de mer.
    Rectification des parapets.

FRONT DE MER – DESCRIPTIF :

  • Longueur : 1250m.
  • Épaisseur à la base : 2m.
  • Hauteur variant de 8 à 11m.
  • Mur à l’antique, flanqué de tours à ses brisures appelées aussi Bastions.
  • Surmonté d’un parapet de 2m, percé d’embrasures, au pied duquel règne une banquette
    de 1m de large formant le chemin de ronde.
    Le mur d’enceinte est classé Monument Historique depuis le 12 mai 1933.

La grande plage

Appelée sous Louis XIII Les Grands Sables ou Le Grand Sablon.

  • 1837 – Location du terrain par la Commune auprès du Génie Militaire.
  • Création d’un établissement de bains de mer sous le patronage de la Reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe.
  • 1847 – Ouverture de la porte de la plage.
  • 1882-1888 – Construction en bois d’un restaurant appelé Casino et de cabines de plage.
  • 1922 – La commune de Port-Louis dont les terrains militaires ont été déclassés, acquiert la plage à l’Administration des Domaines. Reconstruction du « Casino » en dur. Ce bâtiment a été détruit au cours de la guerre de 1939-1945.
    Actuellement, on trouve sur la plage un poste de secours et de sécurité, les cabines de plage et des restaurants.

Les Pâtis

Ce site, vaste espace vert planté d’arbres, situé entre la Citadelle et la rue de la Brèche, a été inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques le 23 septembre 1942.
Deux rues menant à la citadelle et à la plage, l’avenue du Fort de l’Aigle et la rue des Bains traversent les Pâtis qui comportent trois parties distinctes : les Glacis, l’Esplanade, les Poullo.

  • À l’ouest, les GLACIS, bordant en pente le fossé de la Citadelle.
  • 1636 et 1637 – Aménagés lors de l’édification de la demi-lune.
  • 1945 – Découverte, dans les ruines d’un stand de tir, des dépouilles de 69 résistants fusillés par les nazis.
  • 1960 – Construction du Mémorial sur le lieu de l’exécution. À proximité, petit monument en souvenir des déportés et résistants port-louisiens.
  • L’ESPLANADE, de part et d’autre de l’avenue du Fort de l’Aigle, bordant la rue de la Brèche à l’est.
  • 1756 – On y planta des arbres formant un bosquet appelé le Bois d’amour.
  • Sous la Révolution, l’Esplanade devint le Champs de Mars.
  • En 1838, on y aménagea des allées et des bancs de granit. L’Esplanade servait aux revues, aux exercices des troupes de terre et de mer, et aux fêtes foraines et bals champêtres.
  • Début du XXe siècle, construction de l’Hôtel de la Plage, près de la rue de la Brèche. Il a été détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Aménagement d’un terrain de football qui a été conservé. Des terrains de tennis ont été remplacés par des installations sportives de loisir et des jeux d’enfants.
  • LES POULLO, c’est-à-dire les mares.
    Dans la partie déclive des Pâtis, de l’enceinte côté rade au nord à l’enceinte maritime au sud, se succédaient des mares qui s’emplissaient d’eau à marée haute.
  • 1695 – Le long de l’enceinte maritime, installation d’une batterie de marine, la Batterie des POULLO. Une corderie a également existé au pied du rempart.
  • Sous l’Ancien Régime, côté rade, aménagement des mares en un petit port pour les chaloupes.
  • 1735 – Construction de la porte de la Brèche, munie d’une herse, donnant accès au port. Elle est actuellement murée.
  • 1748 – Construction d’un magasin d’artillerie près du port. Détruit par un incendie en 1948.
  • 1906 – Sur une partie des Poullo remblayée sous Napoléon III, on créa un vélodrome, sur l’actuel emplacement réservé aux cirques.
  • Dans les années 1970, une nouvelle porte est percée dans les remparts, à proximité de l’ancienne porte de la Brèche, et un mini-golf est aménagé à l’emplacement du port.

La fontaine des Récollets

  • Monuments de granit qui datent du XVIIe siècle.
  • Fontaine pourvue d’un réservoir voûté en berceau qui alimentait l’ancien abreuvoir des POULLO, aménagé en lavoir en 1839, couvert d’une toiture en 1851.
    Les vastes bassins sont bordés de pierres de taille.

Le jardin de la Muse


Situé au nord de l’ancien enclos des Récollets.

  • 1713 – Création d’une Place d’Armes.
  • 1770 – Le maire, Antoine BRÉMOND, fait disposer, sur les quatre côtés de la place, une double rangée d’ormeaux formant la Promenade de la Muse.
  • 1786 – Construction d’un mur bas et des sièges en pierre bordant la rue de la Citadelle.
  • 16 décembre 1792 – PORT-LOUIS devient PORT-LIBERTÉ.
    Plantation solennelle du chêne de la Liberté.
    La Place abrite, deux fois par semaine, le marché au lait.
  • 1879 – Les ormes, malades, sont remplacés par des tilleuls.
  • 1880 – La Place d’Armes devient jardin public. Une statue éclaireuse, œuvre d’un sculpteur français renommé, Mathurin Moreau (1822-1912), y est installée.
    Statue en fonte de fer provenant de la Fonderie du Val d’Osne.
    Elle a perdu ses cinq luminaires.
  • 1945 – Plantation du chêne de la Libération.
  • 1989 – Bicentenaire de la révolution française : Plantation de l’arbre de la Liberté.

La grande poudrière

La Grande Poudrière abritait les poudres des batteries de terre et des vaisseaux qui faisaient escale au PORT-LOUIS.
1750 –1752 – Construction, sur les plans de l’ingénieur Le Royer de la Sauvagère, par Jacques ROBINET, entrepreneur des fortifications royales, et son associé le sieur GALLEN.

MATÉRIAUX

  • Briques fabriquées à Quimperlé.
  • Moellons extraits des carrières de Locmalo.
  • Toit recouvert d’ardoises de Redon
  • remplacées par une couverture
  • provisoire.

CARACTÉRISTIQUES

  • Contenance 120 000 livres de poudre.
  • Plafond en briques, voûté en berceau.
  • Corniche extérieure en granit.
  • Pignon sud : écusson aux armes de la maison Mazarine.
    Ce blason a été martelé par les révolutionnaires, en 1792.
  • Après la Seconde Guerre mondiale, la Grande Poudrière a été louée comme atelier à un entrepreneur en bâtiment.

La porte de l’hôpital

  • 1653 – Transfert depuis LOCMIQUÉLIC de la communauté franciscaine, de Sainte-Catherine à PORT-LOUIS.
  • 1656 – Construction du couvent des Récollets et de sa chapelle dédiée à saint François.
  • 1675 – Installation des religieux dans le couvent.
  • 1792 – Lors de la Révolution, les moines sont expulsés du couvent et le mobilier vendu aux enchères en 1793.
  • 1795 – Un hôpital maritime s’installe dans les locaux désaffectés du couvent des Récollets.
  • 1806 – Construction de la Porte de l’Hôpital avec son portail et ses deux colonnes trapues.
  • 1936 – Fermeture de l’Hôpital maritime au profit de celui de Lorient.
  • 1937-1939- Accueil des réfugiés espagnols dans l’ancien hôpital de la Marine.
  • 1939 – Création de l’École des Transmissions Maritimes dans l’ex-hôpital.
  • 1940 – Occupation des locaux par les troupes allemandes et construction d’un bunker.
  • 16 mars 1945 – Destruction des bâtiments conventuels par un incendie.
  • 1953 et 1971- Les ruines ont été progressivement rasées.

Le parc à boulets

1847 – La ville concède au Département de la Guerre, tout en réservant ses droits, un terrain de 864 m2 pour construire un parc destiné au stockage des boulets d’artillerie.

La tour des prisonniers

  • Doit son nom à l’île des Prisonniers appelée aujourd’hui « ÎLE AUX SOURIS ».
  • La poterne des Prisonniers donne accès à la côte par un escalier monumental, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, et récemment restauré.
  • La Tour des Prisonniers défendait l’entrée de la poterne.
  • Elle est construite dans un appareil régulier aux joints rouges faits de tuiles concassées.

Elle appartient au mur d’enceinte classé Monument Historique le 12 mai 1933.

La tour de Gâvres

  • À l’origine (1649-1653) elle était creuse, les deux meurtrières, encore visibles côté mer, servaient à la défense du fossé.
  • Sous la Restauration, elle abritait un magasin à poudres, supprimé en 1825. Cette tour a été comblée de terre et son escalier date de 1850.
  • La porte de GÂVRES jouxtant cette tour a été ouverte en 1881.

Elle appartient au mur d’enceinte classé Monument Historique le 12 mai 1933.

La tourelle Saint-François

  • Dénommée ainsi par le Maréchal de la MEILLERAYE en reconnaissance à saint François d’Assise, fondateur des Frères mineurs des Récollets .
  • 1787 – Composée d’un grenier et d’un rez-de-chaussée, elle est occupée par les bœufs employés au service des travaux de fortification.
  • 1795 – (An III de la République) – Cette tour est couverte de chaume.
  • 1883 – Recouverte d’ardoises, elle est équipée d’un appareil à signaux d’où son nom de : POSTE OPTIQUE ou TOUR OPTIQUE.

Elle appartient au mur d’enceinte classé Monument Historique le 12 mai 1933.

La petite poudrière

  • 1817 – Construction de la Petite Poudrière pour recevoir les poudres des Contributions Indirectes.
    Elle remplace un magasin à poudre situé dans la Tour de Gâvres.
  • 1940 – Des bénévoles vident la Poudrière, brûlent ou noient les poudres avant l’arrivée des Allemands.
  • 1952 – Acquisition du Bastion du Papegaut et de la Poudrière par la ville.

Aujourd’hui elle abrite une maquette représentant la cité en 1989 (Échelle 1/500).

Le Papegaut

ORIGINE DU NOM

  • 1575 – « Considérant le jeu et industrie de tirer à la harquebuse est honneste et bien requis… », Henri III accorde à BLAVET le privilège du PAPEGAUT.
    Le vainqueur du concours de tir était celui qui faisait gaule nette c’est à dire abattait d’un seul coup d’arquebuse l’oiseau (un perroquet de bois fixé au haut d’un grand mât) appelé le « joyau ».
  • 1649-1653 – Ce bastion qui permet la surveillance de la baie de LOCMALO et de la presqu’île de GAVRES devient sous Louis XIV Bastion du PAPEGAUT.
  • 1706 – On y établit une batterie de mortiers commandée par François de LAVAL-MONTMORENCY.
  • 1770 – suppression du privilège du Papegaut.
  • 1878 – L’ingénieur COVILLE :
  • Installe une batterie de canons
  • Abaisse les remparts à l’est de la Tour Saint-François
  • Construit des casemates avec retranchements de terre
  • Prolonge la muraille jusqu’à la Grande Porte.
  • 1940-45 – Dans le cadre du mur de l’Atlantique, les Allemands construisent plusieurs blockhaus.
  • 1993 – Mise en place d’une table d’orientation.

La Criée (salle des fêtes)

  • 1887 – Demande d’une concession d’une criée aux poissons par la Société d’Exploitation et de Construction des Marchés de Paris.
  • 1888 – Accord sur les plans
    Cession à l’entrepreneur de pierres de taille provenant des remparts.
    Réception définitive des bâtiments de la CRIÉE.
  • 1943 – Incendie du bâtiment suite aux bombardements.
  • 1946 – Reconstruction de la Criée par la commune.
  • 1949 – Location aux Pêcheries Port-Louisiennes.
  • 1957 – Transformation de la Criée en salle des Fêtes.
  • 2021 – LA salle des fêtes prend le nom de La Criée.

Le lavoir de Locmalo

  • 1878 – En raison d’une pénurie d’eau, autorisation ministérielle de construire un puits et un lavoir à Locmalo selon le projet de Me Le Clair, adjoint au Génie.
  • 1879 – Choix et achat de terrain.
  • 1880 – Acceptation des travaux exécutés par l’entrepreneur M. Cartron.
  • 1960 – Les dalles de granit, sur lesquelles on savonnait le linge, sont récupérées pour la construction du Mémorial.
  • 1967 – Le lavoir est comblé et transformé en parking. Seul subsiste le puits.
  • 1992 – Restauration du lavoir.

Les anciens abattoirs

  • 1888 – Projet de construction d’un abattoir.
    Avis favorable du Conseil Municipal.
  • 1890 – Refus de la Préfecture.
  • 1906 – Reprise du projet de construction d’un abattoir au profit de la Société Générale des Abattoirs de France.
    Terrain de 1600 m2.
    Concession pour 50 ans.
  • 1907 – Achèvement des travaux.
  • 1933 – Proposition de la Société Générale des Abattoirs de France pour mettre fin à la concession.
  • 1962 – Fin de la concession le 26 novembre, les abattoirs deviennent propriété communale et continuent à fonctionner.
  • 1972 – Le Conseil Municipal décide la fermeture des abattoirs le 31 mars.

La chapelle Saint-Pierre

Le bourg de LOC-PERAN ou LOC-PEZRAN possédait à cet emplacement un édifice roman du XIe ou XIIe siècle, dédiée à saint Péran puis à saint Pierre.

  • 1553 – Construction d’une chapelle de style gothique flamboyant.
  • 1666 – Saint-Pierre cesse d’être une église tréviale pour devenir le siège de la confrérie du Rosaire.
  • 1859-1861- Construction de l’église actuelle, de style néo-classique, par l’architecte Michel LE HAGRE.
    À l’intérieur, trois retables, des stalles en bois sculpté, trois statues des XVIe – XVIIe siècles et un thonier ex-voto.
  • 2021 – Restauration des portes.

La fontaine Notre Dame

  • 1859 – En raison de la pénurie d’eau, projet de construction d’une fontaine PLACE NOTRE-DAME.
  • 1863 – De style néo-gothique, édifiée par l’architecte du Département, Émile AMÉ.

Façade amortie par un pignon ogival sculpté de feuilles et de crochets empruntés au style du XIIIe siècle, terminé par un bouquet orné en son milieu d’un « mufle fantastique » en fonte par où arrivait l’eau. Fontaine exécutée en granit de Guern.

  • 1995 – Réhabilitation de la fontaine.

Le port de La Pointe

Au Moyen Âge existait une chaussée.
Les navires, y compris ceux de la Compagnie des Indes, mouillaient en rade et les déchargements se faisaient à l’aide de canots et de charrettes à marée basse.

  • 1841-1844 – Construction du môle actuel sur les plans de l’ingénieur LAURENT.
  • 1902-1914 – Après la crise de la sardine, le port de La Pointe devient un port thonier.
    Plus de 100 Dundees en 1910.
  • 1923-1938 – Essor de la pêche au thon.
  • 1938 – Armement de chalutiers motorisés de 50 à 70 cv appelés Pinasses.
  • 1940-1945 – Élargissement du quai par les Allemands, construction d’un appontement (aujourd’hui disparu), perpendiculaire au môle.
    Construction d’un blockhaus adossé au bastion appelé Tour Carrée.
  • 1946 – Aménagement d’une glacière sur les plans de l’architecte MARSOLLIER dans la Tour Carrée.
  • 1950 – Création et développement de la Coopérative de Mareyage Les Pêcheries Port-Louisiennes.

Aujourd’hui, le port de la Pointe est géré par la Sellor. Construction de la Capitainerie sur le môle.

  • Port abri pour la pêche et surtout Port de Plaisance.
  • Escale des navettes maritimes.
  • La glacière est le siège du Centre Nautique et de son école de voile.

La place aux canons

C’est un terre-plein face à l’origine de la rue de la Brèche.

• 1620 – Appelée Place Dauphine.

  • 1838 – Devient Place aux Canons car on y conservait les grosses pièces d’artillerie.
  • 1886 – Baptisée Square Courbet.
  • Guerre 1939-1945 – Les Allemands y installent un blockhaus défendant la rade.

La fontaine de Marolles

Connue dès 1636, appelée successivement Fontaine du PASTY (1680-1723), puis Fontaine de l’ESPLANADE.

  • 1749 – Reconstruite par l’ingénieur de la Place : Pierre de QUATRESOLS Seigneur de MAROLLES qui lui donna son nom actuel.

Son dôme est construit en granit taillé. Elle est précédée d’un douët, lavoir aménagé, sous LOUIS-PHILIPPE (1830-1848).

Le mémorial des morts de la résistance

  • 23 mai 1945 – Suite à un renseignement, les corps de 69 Résistants abattus par les Allemands, sont découverts dans un ancien stand de tir.
  • 1946 – Érection d’une stèle provisoire à la mémoire de ces victimes, avec autorisation d’occupation temporaire du terrain militaire.
  • 1960 – Après acquisition par la municipalité d’une parcelle de ce terrain, construction du Mémorial, selon les plans des architectes GUILLOU et LAMOUREC.
  • 30 octobre 1960 – Inauguration du Mémorial par monsieur TRIBOULET, ministre des anciens combattants.

La stèle provisoire est conservée et vouée anonymement aux victimes port-louisiennes du nazisme.

  • 1975 – Pose de la plaque « Résurrection » par l’Amicale de Ravensbrück.
  • 2021- Pose des plaques portant les noms de six résistants morts en déportation et de six résistants fusillés.

Le jardin des cloches

Son emplacement prend le nom de JARDIN DES CLOCHES en raison de la construction d’un appentis abritant les cloches, avant l’édification du clocher actuel (1851).

  • XVIIe siècle – Un cimetière existait près de l’Église Notre-Dame.
  • 1795 – Lors de la Révolution, il est transféré à Kerzo.
  • 1990 – Réaménagé par la municipalité en parkings.

Le château de Kerzo

  • 1747 – Afin de protéger Locmalo et le Driasker, on réalise un ouvrage à couronne à l’entrée de la ville appelée l’Avancée.
  • 1793-1794 – Une redoute (avec magasin d’artillerie, petite poudrière et corps de garde) est aménagée à la pointe de Kerzo. Elle est reliée par un retranchement de terre à l’ouvrage à couronne de l’Avancée.
  • 1857 – Ces constructions sont déclassées. L’ancienne redoute abrite une fabrique d’engrais et on construit un débarcadère en madriers et tonneaux.
  • 1878 – Le Dr Guiheneuc, ancien maire de Port-Louis, achète la propriété et fait construire, sur la redoute, le « château » dont les deux tourelles existent encore.
  • 1880 – Jean-Dominique Marquet, maire de Port-Louis, achète le château à la famille Guiheneuc. Il y implante un mégalithe provenant de la commune de Languidic (une stèle du haut Moyen-Âge christianisée).
  • XXe siècle – La propriété, demeurée domaine privé, est très endommagée par les bombardements, lors de la guerre de 1939-1945. Subsistent les deux tourelles de l’entrée et la poudrière.

Le cimetière

  • 1795 – La municipalité acquiert une friche sise à la pointe de Kerzo pour y transférer les cimetières jouxtant l’église Notre-Dame et la chapelle Saint-Pierre.
  • 1920 – Construction du monument aux morts à la mémoire des victimes de la guerre 1914-1918 et ultérieurement pose de nouvelles plaques commémoratives lors des autres conflits du XXe siècle.
  • 2016 – Création d’un Jardin du souvenir accueillant les cendres des personnes incinérées. Un certain nombre de personnalités locales ou nationales sont enterrées dans ce cimetière.

À proximité du cimetière, la friche de Kerzo a abrité :

  • de 1945 à 1960, des baraquements pour reloger les sinistrés de la guerre.
  • À partir de 1950-1960, des pavillons individuels avec jardins ont complété l’urbanisation.

Accéder au site du cimetière

L’église Notre-Dame

  • 1657 – Fondation de l’église Notre-Dame de l’Assomption par le duc de la Meilleraye, gouverneur de Port-Louis, et son épouse Marie de Cossé-Brissac.
  • Édifice à nef unique, en forme de croix latine.
  • À l’origine, un simple clocher de bois et d’ardoise surmontait la croisée du transept.
  • riche mobilier : grand retable de tuffeau, lambris. Pendant la Révolution, le mobilier et l’orfèvrerie sont spoliés et l’église convertie en dépôt de matériel.
  • 1795
  • Le cimetière avoisinant est transféré à Kerzo.
  • Le clocher d’ardoises est démoli. Les cloches sont déposées sous un petit abri, près de l’église dans ce qui devient le « jardin des cloches ».
  • 1851-1853 – Une nouvelle façade occidentale, intégrant un clocher-porche en pierre, est édifiée par Michel Le Hagre, architecte-entrepreneur
  • Années 1870 – Mise en place des statues de la façade (Vierge et saint Jean-Baptiste), des vitraux, des stalles.
  • Mai 1918, un incendie accidentel ravage la charpente, les lambris, tout le mobilier de l’église et les vitraux.
  • 1920 – Restauration de l’édifice avec voûte en béton armé.
  • Années 1930 – Le Docteur Emmanuel Lucas, originaire de Port-Louis, réalise la Descente de croix d’après Rubens (1931), en 1932 une vaste toile à la dimension du chœur : l’Assomption du Titien inspirée de l’église des Frari à Venise. Il reproduit également l’Annonciation (1934), d’après Léonard de Vinci.
  • De 1934 à 1937 pose de 8 vitraux composés par le peintre Xavier Josso et exécutés par le maître verrier Champigneulles.
  • Seconde Guerre mondiale – Les vitraux volent encore en éclat sous les bombardements et le clocher est endommagé.
  • Années 1950
    – Bénédiction de nouvelles orgues, électrification des cloches (1949-1950) ;
  • Pose de nouveaux vitraux créés par ANDRÉ MÉRIEL-BUSSY et exécutés par le maître-verrier BRIAND (1956-1957) :
    côté gauche de la nef : la vie de la Vierge (sa naissance, la présentation au temple) ;
    dans le transept gauche : Notre-dame de la Mer et de l’Espérance ;
    à gauche du chœur : la Pentecôte ;
    côté droit de la nef : la vie du Christ (l’Annonciation, la Nativité) ;
    dans le transept droit : la Sainte Famille ;
    à droite du chœur : la Crucifixion.
  • Début du XXIe siècle : Importants travaux de restauration. À remarquer la statue du
    « Petit Jésus de Prague », dans le transept droit.

L’office de tourisme (la gare)

  • 1884 – Pourparlers en vue de construire une ligne de chemin de fer appartenant au réseau des chemins de fer d’intérêt local du Morbihan et allant de Port-Louis à Hennebont et Baud.
  • 1905 – Acquisition du terrain pour l’établissement de la gare et de ses dépendances dans l’anse du Driasker.
  • 1911 – Début des travaux, interrompus par des difficultés techniques puis par la Première Guerre mondiale.
  • 4 septembre 1921 – Inauguration de la gare et de la ligne.
  • 1932 – Supplantée par le développement du trafic routier et du transport en commun automobile.
    Cette ligne, dernière ouverte dans le département, est la première fermée.

La gare a été conservée et accueille aujourd’hui l’Office du Tourisme.

Les anciennes écuries

Construites sous Louis XV, pendant la guerre de Sept ans (1756-1763), pour héberger les chevaux de l’Artillerie qui n’avaient pas leur place dans la citadelle.
Deux bâtiments similaires, à l’intérieur de l’enceinte, et adossés au rempart de part et d’autre de la Porte de Gâvres, comportaient un rez-de-chaussée pour les chevaux et un grenier pour le fourrage.

  • 1867 – Une tempête ravage le rempart situé à l’ouest de la Porte de Gâvres et le bâtiment qui est derrière.
  • 1874 – Démolition du bâtiment endommagé.
  • Début du XXe siècle, le bâtiment actuel a servi d’entrepôt pour les usines de conserves de sardines puis a été laissé à l’abandon.
  • 2008 – Ce bâtiment, devenu Local des Jeunes, a été dédié à la mémoire de Lisette Moru, jeune Résistante, morte en déportation en 1943.

Les halles du marché

  • 1762 – Édifiées sur le côté est de l’actuelle place du Marché, elles étaient formées de petites échoppes surmontées d’un large toit et fermées de deux vantaux, l’un servant d’auvent et l’autre d’étal.

Le Pavillon central à fronton triangulaire abritait le « poids du Roi ».

Elles ont été reconstruites en 1848, puis rasées en 1971.
Le pavillon central a été restauré pour servir de toilettes en 2000.

La porte sardinière

Cette porte avait autrefois une arcade.

Élargie au début du XXe siècle pour faciliter l’accès aux conserveries situées à l’intérieur des remparts.

La chaussée qui descend vers la mer est la première jetée construite en 1851.

Les vestiges du Fort-Coville

En 1965, une école maternelle a été ouverte sur l’emplacement du Fort-Coville, édifié en 1880 par Henri Coville, commandant du Génie.

C’était le bastion central de l’ancienne ligne de défense de l’Avancée, établie dès 1747 par le directeur des Fortifications de Bretagne Amédée-François Frezier.

Il n’en reste que le mur d’enceinte.

La tour de Nesmond

Elle apparaît sur les plans jusqu’en 1717.

On lui a donné le nom d’un grand chef d’escadre de Louis XIV que le Port-Louis accueillait avec ses prises entre 1690 et 1703.

Elle était située un peu avant l’emplacement de la rampe actuelle.

La Mairie (Ty Huella)

Immeuble de trois étages, construit vers 1770.

Bandeaux en pierre qui séparent les étages, linteaux curvilignes des fenêtres, deux rangées de mansardes sur le toit,
avec une « guette » d’où la vue s’étend sur la rade et jusqu’à Groix.

Bâtie par le chirurgien-major, Dominique Ollivier, elle a été habitée par plusieurs officiers de la Compagnie des Indes, de la Marine Royale et des notables (telle la famille Guiheneuc).

  • Guerre 1939-1945 – Siège de la Kommandantur
  • 1945 – inscription à l’inventaire des monuments historiques
  • 1948 – le Maire Adrien Charrier et le conseil municipal votent l’acquisition pour en faire la mairie.

Télécharger le plan des monuments

Le Bunker Mémoire

Hommage aux 69 martyrs
Une première salle rend hommage aux fusillés de la citadelle. Soixante-neuf portraits de ces hommes prennent place sur le mur d’entrée : des résistants détenus à la citadelle, torturés et fusillés, qui furent retrouvés en mai 1945. Dans cette même salle, témoignages, informations sur les rafles complètent le parcours largement illustré de photographies. Un film d’une quinzaine de minutes est projeté pour ponctuer cet hommage.

Port-Louis et la guerre
La suite de la visite concerne la guerre 39-45, traitée chronologiquement à Port-Louis. De tous nouveaux panneaux encadrent les deux grandes maquettes de l’hôpital maritime en 1804 et du couvent des Récollets au XVIIème siècle. Une pièce qui s’attarde également sur les Port-Louisiens, victimes civiles, résistants ou morts en déportation.

Des salles historiques
Elles ponctuent l’ensemble du parcours et sont particulièrement présentes dans la troisième salle, imprégnant les lieux de l ‘ambiance de cette Seconde Guerre mondiale faisant écho aux peintures murales peintes par les Allemands. Un film d’une dizaine de minutes « Le Mur de l’Atlantique » est projeté dans cette pièce.

Les visites du Bunker s’effectuent durant les vacances et les journées du patrimoine, mais aussi ponctuellement en appelant au  06 14 11 41 64.

Le Mémorial

69 corps se trouvaient dans le « Charnier » de la Citadelle de Port-Louis lors de sa découverte, le 18 mai 1945.
63 personnes furent identifiées, 6 sont restées inconnues.
Des recherches effectuées en 2020 ont permis l’identification de 3 d’entre eux et un 4eme en 2021.
Le 23 mai, date choisie pour les commémorations, correspond à la fin des exhumations.

 De loc-peran à port-louis ,document historique , histoire d’une cité maritime , à travers les dessins de gèrard Dieul architecte et historien de port-louis. 

Le chemin de mémoire

Télécharger le plan du chemin de mémoire

Cette page s’appuie sur les travaux réalisés par le CAH (Centre d’Animation Historique du pays de Port-Louis).

le CAH a l’objectif de faire connaître l’Histoire de Port-Louis, à travers des publications, des expositions, des conférences et des visites guidées de la ville, du cimetière, du bunker de la Radio.