Michel Politzer est né le 24 aout 1933 à Biarritz. Les tourments de l’Histoire ravagent son enfance en emportant son père, Georges Politzer philosophe français et résistant au nazisme, fusillé le 23 mai 1942 au Mont -Valérien ; puis sa mère Maï Politzer militante communiste et résistante française morte à Auschwitz le 6 mars 1943.

Il étudie les Beaux-Arts à Paris. Graphiste, affichiste, il illustre l’oeuvre complète de Louis Pergaud au Mercure de France, puis un recueil de poésie « Adieu à la Lune » d’Alain Bosquet
chez Calmann-Lévy. En 1968 il illustre « Les carnets de croquis de Robinson Crusoé » paru chez Cuenot-Seghers, et réédité par Gallimard. Cet ouvrage, écrit par Anie Politzer son épouse, obtiendra comme d’autres de nombreux prix et sera traduit dans plus de 10 langues. Il illustre de nombreux ouvrages pour la jeunesse chez Gallimard, Seghers Laffont, Hachette, et pour Coop Breizh, Casterman, Gulf Stream, Yoran, des romans historiques écrits par son épouse…

Installé depuis 1974 avec sa famille dans le Morbihan Annie et lui mèneront, activement, la lutte victorieuse contre l’implantation d’une centrale nucléaire de 5000 MW sur la plage d’Erdeven.
Une première grande exposition de peintures et de sculptures lui est consacrée à Lorient en 1980.
La même année il expose aux Salons « Grands et jeunes d’aujourd’hui » et «Comparaison » au Grand Palais à Paris. En 1990 il expose au Quebec puis à Paris et encore au salon « Art Jonction » à Nice. Le CAC de Saint Brieuc, les galeries Patrick Gautier à Quimper, Lavignes-Bastille à Paris et l’Institut français de Mayence en Allemagne accueillent ses oeuvres.
Il expose ses « Passerelles du Temps» à Paris avenue Montaigne, puis en 2008 rue Mazarine ainsi que peintures, pastels, dessins et sculptures.

En 2011 il entreprend la rédaction d’un ouvrage sur la vie de ses parents : « Les trois morts de Georges Politzer » qui paraîtra en 2013 chez Flammarion.
Vont suivre des poèmes, des nouvelles et… de nombreuses toiles, noires puis blanches, puis bleues… témoignant de ce voyage dans la mémoire totalement perdue de ses neuf premières années d’enfance. À partir de 2014 il expose plusieurs années à la galerie Jean- Jacques Rio à Auray, puis entre autres lieux, en 2022, à la galerie « Les Bigottes » à Vannes et avec Marie-Claire Esposito, à l’abbaye de Trizay en Charente Maritime.
Son atelier est à Plumergat.

Vernissage le  vendredi 8 mars, 18h30.